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mardi 7 mars 2017

Chronique 2016 : Si peu d'étoiles

Avant propos de la chronique :
Cette chronique fut écrite en Septembre 2016... La chaleur des derniers jours me faisait profiter de nuits plus fraiches et inspirantes... Mais point d'étoiles dans le ciel... Point d'étoiles dans mon coeur. Il semblerait que chaque jour qui passe m'éloigne un peu plus de Paris et son effervescence.




Je profite de cette soirée de chaleur pour me poser un instant sur mon balcon. Pour retrouver le calme, faire le point et contempler le ciel. Il s’agit surement d’une des dernières soirées agréable de l’été avant que l’automne reviennent peu à peu s’installer sur Paris. 

Allongé dans ma chaise longue, je scrute le ciel. Je suis un amoureux de la nuit, c’est dans ses méandres que je trouve le plus souvent l’inspiration… Mais je n’avais jamais vraiment pris le temps de la contempler et de la comprendre. 

Le ciel est clair et dégagé ce soir, pourtant il y a si peu d’étoiles. Dix, quinze peut être… Mes yeux les distinguent à peine. Elles se disputent le ciel avec les éclairages outranciers de la ville et les spots des monuments qui tournoient sans cesse tout en leur volant leur lumière. 

Dix, quinze étoiles peut être… peu importe, les parisiens les ont oublié… Elles qui sont si peu nombreuses. En réalité, elles sont comme les fées. Toujours là, toujours rayonnante et rassurante mais nos yeux aveuglés par la ville ne les distinguent plus.

Je tente de me concentrer pour les voir réapparaître. Elles qui régnaient sur le ciel dans mes plus doux souvenirs d’enfance. Il me semble en percevoir, deux, cinq ou dix de plus… Est ce vraiment des étoiles ? ou simplement un mirage ? Que c’est triste que Paris possède si peu d’étoiles. 

Si j’écris souvent la nuit, c’est parce que j’aime son calme et sa quiétude. La nuit, la vie se met en suspens, elle semble s’arrêter et laisse s’exprimer les silences les plus inspirant.
Allongé sur ma chaise longue, j’oubli le ciel. Je ferme les yeux et j’écoute le calme des dernières nuits de l’été. 

J’entends sans mal, le vent léger qui caresse les arbres de ma rue et finis sa course sur mes joues reposées. Je porte mon oreille plus loin mais la nuit parisienne ne m’offre pas la berceuse attendue. Où sont les grillons qui chantent dans l’herbe fraiche ? Où sont les oiseaux nocturnes qui murmurent avant de partir à la chasse ? 

Mon oreille ne perçoit que le son monotone des voitures qui vont qui viennent, des Klaxons des gens qui court après le temps et les freins stridents des conducteurs énervés. Cette nuit que je croyais si bien connaître m’apparaît abimée, délaissée. Rien n’est calme par ici, rien n’est doux, rien ne brille. 


Mes nuits parisiennes resteront des nuits d’écritures mais avant de retourner dans mes créations, je voulais prendre le temps de le dire : j’aimerai tellement revoir des étoiles sur Paris…      

2 commentaires:

  1. Je ne sais pas comment tu as fait pour vivre à Paris... je crois que j'en serais malade. Déjà c'est trop de bruits parasites, les gens ont l'air tout le temps malheureux et ça manque de couleurs. Comme un vieux film en noir et blanc.

    Tu as raison je crois que les citadins ne font même plus attention à ce qui se passe au dessus de nos têtes, et pourtant qu'est-ce que c'est beau un ciel étoilé ! Elles brillent et se reflètent dans nos yeux, réalisant un ballet magique qui appelle à l'évasion.

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    1. Le problèmes c'est qu'il n'y a plus grand chose à voir dans le ciel parisien, il y a tellement de pollution lumineuse qu'il ne raconte plus rien, il est vide est triste.
      Je n'ai jamais vraiment aimé Paris, mais j'ai tenté plus d'une fois d'essayer de créer ce sentiment. Mais cette ville est ingrate, tu cours toujours après elle, elle t'uses, t'utilises mais jamais tu n'arrive à profiter de sa lumière. La lumière de Paris seul une poignée d'égoïste la détienne... C'est ce qui en fait un ville si pauvre finalement.

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