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lundi 28 mai 2018

Chronique 2018 : Plus que cent fois mille mots

Avant propos de la chronique :
Il est vrai que j’avais besoin de me réinventer, de retrouver un sens, un but… Des valeurs peut être…  
J’ai trouvé tout cela ici. Je me suis rapproché de l’essentiel, du simple et du vrai. Mais il reste un dernier lien avec le passé que je dois défaire si je veux réellement avancer et appréhender cette nouvelle route avec sincérité. Je suis prêt… 


Quatre ans... Quatre ans nous séparent et pourtant, je pourrai presque encore te toucher. 
Il y a tant de choses que tu as manqué en quatre ans. 
J'ai eu mon lot de déception, de combat, d'engagement, de conviction, d'amitié et d'aventure... Il n'y a qu'une seule porte que j'ai laissé fermé : La tienne. Celle que tu gardais si bien. 
Celle où tu murmurais : "Je t'aime plus que cent fois mille mots, bien plus que mille étoiles là haut. 

Ce murmure, je m'en suis abreuvé. Je l'ai consommé à outrance... Il m'a consumé avec souffrance.
Je me suis enivré de tes maux, drogué de tes batailles manquées. J'ai rejoué sans cesse ta mort, en changeant la fin à ma guise. 
Je me suis ouvert les veines, arraché le coeur... Je me suis défoncé la tête contre des murs, des portes... contre des remparts infranchissables. 
J'ai crié, j'ai hurlé, j'ai gueulé : "Je t'aime plus que cent fois mille mots, bien plus que mille étoiles là haut. 

Tu m'as laissé... Oui tu m'as laissé et pour ça je t'en veux. Je t'ai menti... Je ne suis pas un homme fort, je ne suis qu'un lâche. J'ai fais semblant de tout t'accepter, semblant de sourire, semblant d'être à la hauteur... Et même après toi j'ai continué à faire semblant. Dans le monde "d'après toi" il n'y a pas de réconfort, pas d'épaule, pas de temps pour les larmes. Très peu de gens comprennent les marécages que je traverse... et je ne leur en veux pas. Je me suis contenté du silence et parfois de discrets sanglots qui voulaient dire : "Je t'aime plus que cent fois mille mots, bien plus que mille étoiles là haut. 

Quatre ans... J'aurai mis quatre ans à brûler ton nom... Pas pour t'oublier... ça je ne le pourrai jamais... Quatre ans pour me libérer de ton fantôme que j'avais finis par épouser. Foutre le feu à ce chapitre... A notre roman manqué... à cette oeuvre inachevée. Je ne peux pas continuer à écrire seul une histoire pour deux dans laquelle tu n'es plus là. Alors je te rends ces quelques pages... Tu en seras le gardien. Bruler ton nom, bruler nos liens fantômes, cela a été la chose la dure que j'aurai entrepris ici au Québec. Je ne remercierai jamais assez Manon de m'avoir aidé à avancer. Laisse moi regarder devant Ju... Devant où il n'y a plus de silence, plus cris, plus de combat à mener. 
Devant où il n'y a juste que cent fois mille mots et bien plus que mille étoiles là haut.   

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