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lundi 29 octobre 2018

Chronique 2011 : Lui, moi et... Les "peut-être"

Avant propos de la chronique :

En parcourant mes feuillets, mes brouillons... Je retombe sur des chroniques que je n'ai jamais partagé. Certaines sont trop personnelles, trop douloureuses, parfois un peu honteuse. Mais j'ai décidé de leur donner une visibilité après tant d'années à dormir dans des carnets inutiles.

Cette chronique date de février 2011. En ce temps là, je travaillais entant qu'hôte d'accueil pour le siège internationale d'une grande banque parisienne.  En parallèle j'écrivais "Les Contes et Légendes de Faery, au coin du feu" et je publiais mes premières chroniques sur mon blog "All The Little Things".  Je m'étais attaché à un gars qui (je dois l'admettre) a transformé ma vie a bien des égards. On se retrouvait parfois autour d'un café pour parler de nos projets d'artistes... Il était un lecteur assidu de mon blog. C'est peut être pour cette raison que je n'ai jamais vraiment partagé cette chronique. 

J'ignorai le chemin que nous ferions ensemble... En souvenir de nous... Voici cette chronique... 




Je pourrai l’écouter des heures… 
Dans ce café parisien où nous nous sommes retrouvés, je voudrais que le temps s’arrête. 
Je mesure le plaisir de pouvoir parler de mes écrits, de mes passions et d’envisager un futur utopique. 

Je ne suis pas que le garçon-cravate perdu dans les foules-musées. 
Il m’arrive de rêver de partir, de réussir… De publier mes mots et de transformer ma vie. 
Il n’est pas que le garçon-serveur noyé dans les cafés-cocktails. 
Il lui arrive de rêver d’être acteur… De vivre sous les projecteurs et les applaudissements. 

Je pourrai l’écouter des heures…
Dans ce café parisien où les portes sont désormais clauses, nous devenons artistes. 
Tour à tour poètes, troubadours et comédiens… Nous confrontons nos arts avec bienveillance. 

Je suis peut-être un garçon-guimauve perdu dans un coeur-peluche. 
Il m’arrive d’imaginer ses mains frôler les miennes… D’imaginer ses lèvres se perdent à mon cou. 
Il est surement ce garçon-dragueur, noyé dans des histoires-liqueurs.
Il lui arrive d’être si sûr de lui… De voler la lumière et de la garder précieusement dans ses doigts. 

Je pourrai l’écouter des heures… 
Dans ce café parisien où le temps s’est égaré, j’aimerai trouver ma route. 
A la fois vagabond, terre à terre et tête en l’air… Nous nous contentons d’être des artistes un peu gauche, pas très adroit. 

Je suis peut-être un garçon-sommaire perdu dans un monde-intermédiaire.
Il m’arrive d’espérer que cette vie prenne le large… D’entrevoir des routes-contraires. 
Il est surement ce garçon-voyageur perdu dans un jardin-moqueur. 
Il lui arrive de disparaître… De tout quitter et de réinventer son histoire ailleurs. 

Je pourrai l’aimer des heures… 
Dans ce café parisien où le temps est ridicule et où mon coeur s’est arrêté.
Petit à petit amoureux, peu à peu sentimental… J’envisage un instant charnel, un temps criminel près des embruns de son visage.

Je suis peut-être un garçon-artiste, un garçon-plume, un garçon-auteur, un auteur-perdu… 
Ce soir je me suis perdu dans les ruelles de ton amour. Un amour que je m’interdis. Un amour que j’abandonnerai à la Seine avant de me noyer dans une bouche de métro.  

Peut-être le reverrai-je… Peut-être Lui, peut-être avec moi… Peut-être lui et moi… Peut-être….    


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