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lundi 24 septembre 2018

Chronique 2018 : La route des vallées et des montagnes

Avant propos de la chronique : 
Me voilà loin de Paris, loin de mes souvenirs québécois... Sur la route du Pays Basque que je n'avais vraisemblablement jamais quitté. Mon coeur s'allume à nouveau. Ici je suis chez moi... Au milieu de la vallée, dans les bras des montagnes, au plus près de l'océan... Je suis chez moi. 




Mon coeur est si léger,
si léger sur la route des vallées. 
Ici où sur la route des montagnes, 
je n'ai plus de vague à l'âme. 

Je n'avais pas revu ces paysages depuis si longtemps.
Ils ne m'avaient pourtant jamais quitté. 
Ils étaient dans ma valise, mon sac à dos. 
Dans un coin de ma tête lorsque j'enlaçais les forêt canadiennes. 

Mon coeur est si léger, 
si léger sur la route des vallées.
Ici où sur la route des montagnes,
je n'ai plus de vague à l'âme. 

Qu'il est bon de revoir sa terre. 
Les collines verdoyante, les fermes du labour, 
les rocailles de bord de chemin et les bruyères cendrées. 
Ils ne m'avaient pourtant jamais quitté. 
Dans un coin de ma tête, lorsque je m'émerveillais des forêts Latuquoises. 

Mon coeur est si léger, 
si léger sur la route des vallées.
Ici où sur la route des montagnes,
je n'ai plus de vague à l'âme. 

Je n'avais pas oublié la fierté et la générosité des miens. 
Notre héritage de paysans un peu marins et de navigateurs assurément bergers. 
Il n'est pas de plus beau pays que celui-ci. 
Nous avons la montagne sur la tête et l'océan à nos pieds.

Mon coeur est si léger, 
si léger sur la route des vallées. 
Ici où sur la route des montagnes, 
je n'ai plus de vague à l'âme. 
Il semblerait que le Canadien que j'étais s'efface...
Me revoilà Basque.  

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