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jeudi 22 juillet 2010

Chronique 2010 : Histoire de Musique Evasion, au fil des voix

Avant propos de la chronique : 

Juillet 2010, 


J’aime m’occuper de mon blog. J’ai plusieurs idées dans la tête et diverses  sujets que j’aimerai traiter. Mais avec tout ça, j’en oublie l’essentiel : écrire mon roman Fantastique sur l’univers de Faery. 

Coté boulot, mon quotidien dans la boutique Manoli n’est pas aussi épanouissant que je le pensais.
Mes journées sont plates. Les clientes se font rares. Lorsqu’elles viennent dans la boutique, nous leur sautons radicalement dessus avec un protocole qui se répète inlassablement : 

Etape 1 :
« Bonjour Madame, comment puis-je vous aider ? » 

Etape 2, la cliente qui répond : 
« Je regarde merci… »

Etape 3, la laisser faire le tour de la boutique.

Etape 4, lui sauter dessus dès qu’elle touche son premier article : 
« Je vois que vous regardez cette robe ! permettez moi de vous conseiller également des chaussures et un collier… » 

Mais ce scénario semble toujours se solder par un échec me concernant. Les clientes prennent peur et sortent de la boutique aussi vite qu’un courant d’air. 

Pourtant mes collègues arrivent à conclure des ventes plutôt honorables. 
Désormais, le jour que je redoute le plus, c’est le vendredi. Lorsque Natalia Da Silva, la directrice régionale vient au magasin et regarde nos chiffres de ventes. Plus les semaines avancent et plus l’idée de me virer trotte dans un coin de sa tête. 

Je n’arrive même pas à annoncer à mes amis que ce job est une catastrophe. Je préfère sourire, oublier mes soucis et parler de nos projets artistiques respectifs. Après tout, l’important c’est l’écriture !

D’ailleurs, ce soir, je décide de délaisser mon blog et mes chroniques pour me replonger dans un royaume de chevaliers, de fées et d’enchanteurs. 

Comme d’habitude, la musique accompagne mon inspiration. Au fil des mélodies, mes mots trouvent une direction et un sens. 


Parmi cette playlist relaxante, une chanson vient saisir mon coeur… Un souvenir d’enfance empreint de nostalgie.    



Pour cette première chronique musicale, je vais vous parler de musiciennes talentueuses. Leur groupe s’appelle Evasion.

Elles ne sont pas vraiment connues du grand public. 
Pourtant, elles ont une place de choix dans mon cœur.

Ces femmes viennent des quatre coins du monde. Elles se sont réunies pour transporter leur public à travers des chansons de tous horizons… Un voyage fait de partage et de poésie. Un voyage qui vous  rappelle que la musique n’a pas de frontières ou de couleurs. Elle touche tout le monde, partout et toujours.  

Je n’avais que 11 ans lorsque j’ai découvert ce groupe. Les chanteuses d’Evasion étaient venues pour une représentation dans l’auditorium de mon conservatoire à Noisiel.

Leurs musiques sonnent à mon cœur comme la fin d’une époque… Un changement auquel personne n’échappe : La fin de l’enfance. 

Au son de leur voix harmonieuses et protectrices, le petit bout que j’étais, pouvait encore rêver, flâner, s’imaginer que rien ne changerait jamais.

Si je devais donner une date à la fin de mon enfance, ça serait ce printemps 1998... cette amitié éternelle avec ma meilleure amie, mon âme-soeur, Marine qui s’était scellée au fil des chansons d’Evasion. Cette année, où, la Mort est venue nous rappeler que le temps des songes n’avait qu’assez bien duré.

Je ressens encore ce vide… Celui qui vous fait réaliser que  l’enfance s’est envolée… 

Un vide, qui, vous laisse comme orphelin au pied d’un monde d’adulte plus âpre et amer. Oui, nous avons changé ce jour là… Malgré les mélodies d’Evasion qui continuaient d’accompagner notre petit chemin de vie… Il fallait commencer à parler d’avenir et de choix. Il fallait délaisser les jeux, les marelles et la cour de l’école. 

Aujourd’hui, il me suffit encore d’écouter un refrain d’Evasion pour retrouver l’enfant que j’étais. Un goût de souvenirs acidulés, d’une vie plus mutine, plus simple, plus sincère… une éternelle évasion.




3 commentaires:

  1. un seul mot... magique !

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  2. Bonjour !

    C'est marrant parce qu'en lisant ta chronique j'arrive presque à imaginer tes yeux d'enfants qui brillent dans un regard d'adulte perdu au fond de ses pensées...
    Je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi quand on est enfants nous n'avons qu'une hâte c'est de grandir pour faire des trucs de grands , et une fois adulte c'est le schéma inverse.

    Cette semaine je suis allé dans un lycée qui extérieurement ne donnait pas trop envie. Une fois à l'intérieur je me suis pris une avalanche de souvenirs de mon propre lycée, c'était à la fois étrange de se tenir là 10 ans après en se disant "j'étais à la place de ces morveux !". J'ai ri tout seul en voyant les petits recoins parfaits pour des premiers baisers furtifs, des dessous de cage d'escalier squattés par des groupes de jeunes...
    Je ne dis pas que ça m'aurait donné envie d'y retourner, mais on se perd dans nos pensées, à se rappeler notre parcours, nos émotions du moments, à revivre des situations, imaginer des alternatives à notre vécu, et si et si et si... et si j'avais eu plus de courage, où serais-je aujourd'hui ?

    Je suis content que tu ai parlé de ce sentiment, car il y a énormément de "stimuli" dans la vie de tous les jours qui nous renvoient à cette période insouciante et innocente... Gardons les précieusement, le voyage n'en est que meilleur !

    Jérémy

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    1. Il est vrai que pour ma part je ne garde pas de super souvenirs de mes années au lycée (il ne serait pas impossible que cela fasse l'objet d'une ou plusieurs chronique un jour) mais mon enfance a été tout de même un grand moment de découverte et d'épanouissement, entre autre parce que mes parents m'ont très vite éveillé à l'art, la culture, au voyage... Il y a, de fait, beaucoup de chansons ou de musiques de cette époque qui restent à mes yeux indémodables et qui me ramènent beaucoup de souvenirs. Je ne dirais pas pour autant que c'est de la nostalgie... Mais juste des musiques qui me rappellent d'où je viens et où je vais.

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