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lundi 15 janvier 2018

Chronique 2017 : Sare

Avant propos de la Chronique : 
Cette chronique fut écrite en Avril 2017, durant des vacances nécessaire au Pays Basque avant mon départ pour le Québec. C'est une déclaration d'amour pour ma région, mes racines, mon pays basque que j'aime tant. Une déclaration d'amour pour un petit village pour lequel mon coeur bat et qui je l'espère sera un jour mon point de retour en France et mon point final à cette longue quête pour trouver ma place dans ce monde. 



Si un jour, par le plus pur des hasards, vous passez par Sare, prenez le temps de penser à moi. Peu importe ce que les affres du temps me réservent, mon coeur y demeurera toujours puisque j’en ai fait l’amour de ma vie. 

Si un jour, par le plus pur des hasards, vous passez par Sare, laissez le temps derrière vous. Il n’a pas son importance dans nos vallées, tant la nature est belle et les promesses innombrables. venez caresser les pierres de la vieille église et abandonnés-y le temps orgueilleux puisqu’il est déjà  accroché à son clocher :  « Oren guziek dute gizona kolpatzen azkenekoak du hobirat egortzen / Toutes les heures blessent l'homme, la dernière l'envoie au tombeau »

Si un jour, par le plus pur des hasards, vous passez par Sare, asseyez-vous sur la place du village et regardez... regardez sincèrement, longuement… Vous y entendrez nos Amatxi et nos Aitaxi vous raconter les fêtes, les fandangos et parties de pelote au vieux frontons. Vous y entendrez les chants basques depuis l’Eglise et le vent des montagnes vous invitant à le suivre.  

Si un jour, par le plus pur des hasards, vous passez par Sare, laissez la gourmandise vous dicter sa loi. Les gâteaux basques de la place y sont si bon. Ils l’enivrent d’odeurs aussi douce qu’une caresse et de délices aussi convoités qu’un long baiser. Il n’est pas de meilleur plaisir que ces douces notes de cerise noire, de crème et de beurre. 

Si un jour, par le plus pur des hasards, vous passez par Sare, partez... partez, vous et votre part de gâteau basque sur les sentiers qui entourent le village. oubliez les vérités et les convenances et laissez les montagnes vous raconter les leurs. N’ayez pas peur de croire aux sorcières qui se cachent dans les grottes, aux laminak qui courent entre les pierres et aux belles Lami qui peignent leurs chevelures au bords des rivières. 

Si un jour, par le plus pur des hasards, vous passez par Sare, dans ses vallées ondines, fermez lentement les yeux et écoutez. Ecoutez les ruisseaux en cascades qui bousculent les pierres, les bourdons qui butinent les fleurs de bords de routes, les brebis qui chantent pour séduire les montagnes, le vent qui s’engouffrent dans les grottes sombres et les chênes centenaires qui font craquer leurs vieux os pour nous rappeler qu’ils sont la mémoire de ce pays. Si vous arrivez à entendre toutes ses notes, il se pourrait bien que vous tombiez amoureux.  


Si un jour, par le plus pur des hasards, vous passez par Sare, prenez le temps de penser à moi. Peu importe, ce que les affres du temps me réservent, mon coeur survivra toujours ici, c’est le berceau de mes histoires, la terre de mes promesses, les chemins de la simplicité, du beau et de l’écoute… Sare, l’amour de ma vie.  

1 commentaire:

  1. que je passe par le plus pur des hasard ou non à Sare, je penserai toujours à toi!!

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