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vendredi 17 février 2017

Chronique 2016 : Garder espoir...

Avant propos de la chronique : 
Ecrite en juillet 2016, cette chronique fait fasse à mes doutes... Je me remets en cause... Suis-je sur la bonne route ? mon travail me détruit à petit feu et Paris me méprise un peu plus chaque jour. Il est temps de regarder ailleurs, de se prendre en main et d'appréhender ce virage que je redoute tant.


Garder espoir…

Je ne suis pas quelqu’un de fort et de convaincue. Je suis plutôt frêle et indécis. J’affute mes points de vues et mes idées au fil de mes lectures. J’aime être contre-dit, j’admire l’erreur et j’affectionne le fait de me réinventer. 

Je pense que c’est une vraie qualité pour un écrivain. C’est l’assurance que son écriture mûrie, qu’elle s’affine de jour en jour. Ce qu’il a écrit hier sera moins vrai que ce qu’il écrira demain… C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’arrêtera jamais d’écrire.

Il ne m’arrive pas de me tromper que dans mon écriture… J’ai aussi le chic pour emprunter les mauvais chemin en ce qui concerne mes choix de vies. A bientôt trente ans, je ne suis pas du tout là où j’espérai. Je suis seul, perdu et mes écrits s’enlisent dans l’oubli. Je gaspille mon temps dans mon costumes de conseiller de vente en essayant d’occulter le fait que je ne le récupèrerai jamais. Je m’entête à encrer mes pieds à Paris alors que les collines Basques me murmurent de rentrer au pays.

C’est bien la première fois que je pleure au départ du train qui me ramène vers la capitale. Des larmes de chagrin, presque aussi douloureuse que celle que peut vous infliger une histoire d’amour. En voyant défiler les paysages, de plus en plus vite, sans que je puisse les mémoriser, je m’interroge. Je remet en cause mon départ, je réinvente demain… Et si j’avais laissé ma vie sur le quai de la gare sans le savoir ?   

C’est vrai, je ne suis pas quelqu’un de fort et de convaincue… Mais je sais garder espoir. J’appréhende demain avec une grande sérénité. J’ai fait des erreurs mais même les chemins les plus abruptes nous conduisent au berceau d’une eau clair. Je ne cesserai jamais de me battre pour mes écrits, pour mes choix et pour retrouver mon pays basque. 

Pour l’heure j’observe les vallées monotones qui me reconduisent à Paris… Convaincue que demain sera le jour où l’espoir se changera en certitude… Et les certitudes en décision. 

2 commentaires:

  1. Nous avons toujours peur de l'inconnu, c'est parfois ce qui nous bloque dans notre petite vie routinière sans risques.
    Mais même si l'on se sent en sécurité, nous ne sommes pas forcément heureux...et notre corps finit par l'exprimer.

    Ce n'est pas simple de tout quitter pour suivre son instinct, mais quand on saute le pas on se dit "mais pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt ?".

    Et puis tu sais, il n'y a pas de mauvais chemins... C'est souvent quand tu fais tu hors piste que tu découvres des merveilles cachées.

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    1. C'est assez drôle de me dire qu'un an après cette chronique, j'étais loin de mes tracas, au Québec pour me reconstruire et me recentrer.

      J'ai appris énormément sur moi cette année. J'ai compris où mon coeur me conduit et j'ai surtout appris que ce qu'il me murmure est bien plus important et sincère que les futilités de la vie robotique que je menais pour pouvoir payer mon loyer exorbitant et m'acheter des sachets de pâtes.

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