Ne vous est-il jamais arrivé de vous perdre. De vous sentir à mille lieux de ce à quoi vous aspiriez ?
Ce soir assis sur les marches de Paris, je contemple le soleil qui lentement caresse d’un dernier reflet les courants limpides de la Seine.
Petite page de ma vie presque vierge, page blanche abandonnée sur l’escalier.
Je n’arrive plus à écrire, ne n’arrive plus à rire. Je me contente d’observer mon Paris… Mais je ne le comprends plus.
Que reste t-il lorsque l’obscurité ne vous offre aucun espoir ?
Assis sur les marches de Paris, J’observe les voitures qui sans relâche pourchassent les lueurs nocturnes de la Capitale.
Petite page de ma vie quasiment innocente, page blanche délaissée sur l’escalier.
La précarité me consume et mon roman inachevé s’écaille. Je me contente de chérir Paris. Mais notre divorce est prononcé.
Que faire, lorsque comme un enfant, l’ombre et l’inconnu vous effraient ?
Assis sur les marches de Paris, J’abandonne les promesses imparfaite qui sous la brise quittent les doux yeux de la Dame de Fer.
Petite Page de ma vie à tout jamais froissée, Page blanche sacrifiée sur l’escalier.Parce que je suis prêt à écrire bien plus que cela…
Sur cette feuille morte, je n’ai qu’un mot à t’offrir ce soir…Adieu …Paris.
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