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lundi 9 janvier 2017

Chronique 2016 : Lettre à l'être d'une correspondance inconnue

Avant propos de la chronique : 
Cette chronique écrite à l'été 2016, a vu le jour après ma rencontre avec un homme passionnant et passionné... Un professeur d'histoire Basque assez fascinant, qui m'a appris pas mal de choses sur mon pays que je connaissais si peu. Cette chronique qui suit, est un appel, une interrogation... Pourquoi ai-je toujours cette barrière, cette protection érigée envers les autres... Quand vais-je enfin aimer ?... Et si j'aimais déjà quelqu'un... Sans le savoir ?   


Aujourd’hui, calmement posé dans mon fauteuil j’observe de ma fenêtre l’été qui peine à arriver ici à Paris. En attendant des jours plus chaud, j’entame cette correspondance inconnue avec l’être méconnu. 

C’est à la fois rassurant, bien qu’un peu déroutant, de savoir que tu es là, quelque part… Peut être tout près ou infiniment loin… Rassurant de savoir que tu as des rêves, des ambitions, des conquêtes à réaliser. Un peu déroutant de penser qu’apriori ce chemin que tu empruntes sans le savoir te mèneras à moi. 

Comme je j’attends… Je t’espère chaque jour. Je n’ose t’imaginer, je me refuse à te visualiser. Je préfère préserver ce moment, cet instant, ce jour où pour la première nous nous verrons. 

Que fais tu aujourd’hui ? Es tu assis dans l’herbe fraiche ou à la terrasse d’un café ? Observant, avec légèreté, l’été qui peine à s’installer. Et si en attendant des jours plus lumineux, tu répondais à cette correspondance malvenu pour l’être tant attendue.

C’est à la fois rassurant, bien qu’un peu déroutant, de savoir que je ne suis pas là par hasard… Peut être à deux pas ou à mille lieues de toi…Rassurant de savoir que j’ai tant de rêves, d’ambitions et de conquêtes à mener. Un peu déroutant de penser qu’apriori cette route que je trace, sans le savoir me conduiras à toi.  

J’aime à penser que tu m’attends… Que tu m’espères chaque nuit. Qu’il te soit inenvisageable de me dessiner, que tu t’empêches de me distinguer. Comme il serait beau que tu préfères préserver ce moment, cet instant, ce jour où pour la première nous nous verrons. 

Cher être inconnu, que le temps paraît parfois long loin de toi… Peut être sera tu bientôt là ? Ou peut être serais-je bientôt ici. Peu importe je t’aime déjà… Peu importe, je prendrai soin de toi et de nos mots, en attendant que nos lettres trouvent enfin leurs adresses. 


Signé l’amour attendu…

2 commentaires:

  1. Magnifique texte... je crois que c'est celui que je préfère parmi toutes tes chroniques.
    Je te dis ça car il m'est souvent arrivé de penser la même chose concernant mon "âme soeur". De penser à ce qu'il vit de son côté, l'expérience qu'il acquiert, son parcours professionnel, ses amours, ses échecs et ses décisions qui le mèneront un jour sur mon chemin.
    Je me suis souvent amusé de voir parfois comment notre présence sur cette Terre n'est pas anodine, qu'il y a un rôle à jouer pour chacun d'entre nous et que nous ne connaissons pas le script.
    De voir combien de temps il faut au hasard pour nous fabriquer nous et notre âme soeur de l'autre côté, de les faire évoluer séparément pour les voir s'unir au gré d'un croisement de rue, parce que ma machine à pain est tombé en panne et que je suis allé pour une fois à la boulangerie à deux rue de chez moi, et qu'en faisant tomber ma monnaie pour payer un jeune homme (en vacances dans la région parce qu'il aime bien ce coin car il y venait parfois avec ses parents étant petit car une amie d'enfance de sa mère y a déménagé il y a quelques années et qu'elles ont gardé contact) ramasse mes pièces et me les donne avec un sourire, nos mains se touchent et j'ai le coeur qui se réchauffe.
    La suite ? Je ne sais pas...si je m'invente une vie je vais commencer à me poser des questions...
    Mais c'est ce genre de réactions en chaîne que je trouve fascinant, et qui permet à notre imagination de rêver mille et une vie possible de notre possible être aimé.

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    1. Merci beaucoup ! C'est aussi un texte que j'aime beaucoup. J'aime aussi m'imaginer que les routes ne se croisent pas par hasard. Qu'elles nous conduisent vers les bonnes personnes. Qu'il ne faut jamais désespérer, le terminus sera toujours le "grand amour".
      En tout cas tu rencontreras visiblement ton âme soeur à la boulangerie ahaha ;-)

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