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lundi 6 juin 2016

Chronique 2014 : Quelque part entre Paris et Londres



Avant Propos de la chronique :
Nous sommes en 2014, je viens de m'enfuir... De rassembler mes affaires et de prendre un train pour Londres. Mon coeur est blessé et mon esprit peine à trouver sa nouvelle route. Durant le trajet qui me sépare de plus en plus de mon amour perdu, je griffonne et dépose mon chagrin sur un carnet. 



17 Mars 2014

L’écriture est toujours semée d’embuche.
L’inspiration qu’elle vous offre peut être ardente, débordante, pensante et même parfois destructrice. 

Mais la vie n’a t-elle pas les mêmes qualités et les mêmes défauts ? Aujourd’hui, dans ce wagon, je fuis ma vie. Une vie faite de tant de mensonges. Je réponds à l’appel de Londres. J’emporte Ivan, Mirage et le monde de Faery dans mes bagages.

J’espère qu’à mon retour j’aurai pansé mes plaies.
J’espère que j’aurai donné une autre dimension à mon inspiration. Que j’aurai retrouvé le goût de créer, de construire et de consolider mon art.
J’espère juste revivre enfin…

Hier encore j’avais tant d’espoir pour nous. Je croyais que les blessures que nous nous étions infligés pourraient se refermer. Malgré les doutes, malgré les larmes, je t’aimais encore. Et puis il y a eu cette lettre. Ce message, cette déclaration… Un élan d’amour couché sur une feuille de papier. Un amour venu d’une plume qui n’était pas la mienne. 

J’ai toujours cru que les mots étaient un réconfort contre la douleur et le chagrin… J’ignorais que ceux là allaient m’écorcher et causer ma perte.
Au fil des sentiments que je découvrais, tu t’éloignais de plus en plus. Je te voyais t’effacer sous des lignes de « je t’aime » dont je n’étais plus l’auteur. 

En refermant la lettre de ce garçon qui m’était étranger. J’ai réalisé à quel point, il était réel et important à tes bras. Mes mains posés sur mon visage, je tenté de calmer mon coeur qui s’emballait. J’essayais de comprendre ce qui venait de m’arriver… Etais-je trahis ? Etais-je trompé ou humilié… Je n’avais pas envie de me poser toute ses questions. J’avais simplement envie de fuir.

C’est ce que j’ai fais. 
Il est 10h04, et je regarde par la fenêtre de l’Eurostar les paysages qui défilent devant moi. Ils ne me procurent aucune émotion. Je les contemple… Livide et triste. Je n’ai qu’une hâte… Etre le plus loin possible de toi, de nous, de ce que nous étions. 


Je n’ai qu’une hâte… Ne plus être entre Paris et Londres.   

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