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lundi 12 février 2018

Chronique 2014 : Ce soir dans mes bras

Avant propos de la Chronique : 
Ecrite en Avril 2014, cette chronique parle de rupture et d'oubli. Il est dur de se séparer et de laisser les sentiments passés mourrir. Il n'est jamais facile de se sentir trahis et d'être tiraillé entre haine et affection. C'est le thème de cette courte chronique qui, peut-être, vous parlera...



Ce soir, il s’est blotti dans mes bras… Comme avant, comme autrefois. Pourtant notre monde reste brisé, brulé.
Je me sens gauche, mal à l’aise. Le temps de quatre battement de cils, j’analyse, je réfléchis. Mon coeur l’a tellement aimé, tant porté… Pourtant notre monde reste brisé, brulé.

Il n’est plus plus rien pour moi et je suis tout sauf l’amour pour lui… Malgré tout, ce soir, il est là dans mes bras… Comme avant comme autrefois.
Je sens mon coeur qui se tord de douleur. Resterait-il au fond de lui un zeste d’amour destructeur que j’aurais omis d’anéantir ?

Mes mains, qui connaissaient si bien les contours de son visage, ont peu à peu caressé ses cheveux, puis son front jusqu’à finir lentement par épouser les vallons de ses joues… Pourtant notre monde reste brisé, brulé.

Ce soir, il s’est blotti dans mes bras… Comme avant, comme autrefois. Je le regarde, je l’observe… Il dort avec calme et candeur. J’ai si souvent veillé pour le voir rêver. J’avais presque oublier comme il était beau dans son sommeil.
C’est surement la dernière fois qu’il est si près de moi. Mon coeur se sert. Il est si loin de moi dans la nuit… Peu importe, notre monde est brisé, brulé…

Ce soir, il s’est blotti dans mes bras… Comme avant, comme autrefois. Mais je ne peux m’empêcher de m’interroger : de quels bras rêves t-il ? Je sais vers qui son coeur balance… Mes bras ne servent-ils que de mirages pour ceux de mon rival ? Ou a t-il eu besoin une dernière fois de se rappeler de la tendresse des miens ? Ces questions idiotes ne méritent pas de réponses puisqu'elles mourront au lever du jour. Notre monde est bisé, brulé…
Je le hais aussi profondément que je l’aime encore. Il me sert aussi fort qu’il en aime un autre. Cette nuit n’a pas vraiment de logique. N’en cherchons pas. Ce soir, il s’est blottit dans mes bras… et malgré la tendresse douloureuse de mes mains sur son visage, je pris pour que cela ne se reproduira plus…

2 commentaires:

  1. Parfois il n'y a aucune logique à l'instant présent... nous nous contentons de le vivre ou de le subir. Sans manuel d'utilisation, sans plan B, sans filtres.
    Une mise à nu avec l'autre, une façon inconsciemment spirituelle de se dire au revoir, en mettant de côté la rancoeur et la haine.
    Et même si la douleur sera forte après ce moment, c'est une façon intelligente de laisser son amour sur un quai de gare, afin que notre train de la vie puisse continuer sa route et accueillir de nouveaux voyageurs...

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    1. Ce n'est jamais facile de voir trois ans de vie s'envoler en fumée... De plus voir l'autre comme au premier jour... De sentir la lassitude et l'incompréhension d'un bord comme de l'autre. C'est d'autant plus dur lorsque un instant furtif comme celui ci ravive tout pour un court instant... Et t'abandonne....

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