Chronique 2011 : Le sentiment d'avoir grandi

Avant propos de la chronique : 

Avec ce texte écrit durant l'été 2011, je célèbre à ma manière la première année d'existence du blog. L'occasion de poser une analyse sur le chemin parcouru, sur les promesses à venir et sur les espoirs à réaliser. Rien ne me laissait présager que des années plus tard, le blog prendrait autant d'ampleur et serait toujours le plus sincère miroir de mes pensées. 

Voilà... Un an déjà...

Et j'ai le sentiment d'avoir bien grandi ...

Un an passé avec vous, à raconter mon quotidien, mes apirations, mes doutes... Qui aurait cru que mes chroniques trouveraient un écho, une résonance auprès de vous... 

Lorsque j'ai ouvert ce blog, le 28 août 2010, j'avais une idée assez figée sur la route que je devais suivre. Je pensais qu'il m'était possible d'avoir une totale maîtrise sur ma vie. Je me posais tant de questions sur ma vie d'artiste, sur les choix à faire...

Je n'aurai pas dû douter... La preuve en est, aujourd'hui je suis à mille lieux de ce que j'aurai pu imaginer. L'année que j'ai suivi m'a fait traverser des embuches et de projets fous.

Mais je pense entrevoir une lueur, un nouveau chemin... Peut être le début d'une nouvelle ère ?

Toutes ces nuits à ne pas fermer l'oeil pour suivre page après page, ligne après ligne, mot après mot, les aventures, les destins de mes personnages. Je n'ai pas seulement écrit leurs péripéties... J'ai aussi dessiné une nouvelle route pour ma propre vie. 

Où va t-elle me conduire maintenant ? Je n'en ai aucune idée. Et peu importe tant qu'elle me laisse la chance d'écrire, de rencontrer, de voyager, de respirer aussi longtemps que ses caresses, douce ou violente auront quelque chose à m'apprendre... Tant que sa main tendue me fera... Grandir. 

La force de notre être ne réside pas dans le fait d'avoir la main mise sur la vie, ni de la conduire où bon nous semble. La force de l'être, c'est de laisser la vie nous mener où bon lui semble sans manoeuvre, sans règle sinon celle de s'adapter, de découvrir et de laisser assez de place pour... Les surprises.